Cinq façons d’invalider sa garantie d’auto… à éviter absolument !

Avec une auto neuve vient la tranquillité d’esprit que procure la garantie du constructeur. Mais il faut respecter une série de conditions pour qu’elle reste valide. Les experts de CAA-Québec ont identifié des exigences étonnantes en épluchant les livrets de garanties des modèles 2020.

Chacun sait déjà qu’il faut s’en tenir au calendrier d’entretien pour s’assurer du respect de la garantie en cas de bris mécanique, mais il y a beaucoup plus. Voici cinq prétextes que pourraient invoquer les constructeurs pour priver les automobilistes de leur protection.

1. Ne pas tenir compte des témoins d’anomalie
Attention : lorsqu’un voyant lumineux s’allume ou qu’un message s’affiche dans le tableau de bord, certains constructeurs avertissent noir sur blanc qu’ils pourraient refuser de payer les réparations si l’automobiliste n’a pas promptement fait vérifier le problème par un concessionnaire. Il n’a qu’à interroger l’ordinateur de bord pour savoir si, par exemple, un témoin rouge s’est allumé puis éteint de lui-même sans que le conducteur immobilise son véhicule et rapporte le problème, ce qui est la procédure recommandée dans ce genre de situation.

2. Circuler dans l’eau
Ceci paraît bien évident, mais que faire si une crue printanière dépose une mare de 15 cm de profondeur sur notre chemin ? Résister à l’envie de la traverser constitue toujours le meilleur conseil, non seulement parce que l’eau peut causer des dommages, mais aussi parce que certaines marques pourraient annuler la garantie si une voiture éprouve des ratés après être passée dans une flaque qui atteint le dessous de la carrosserie.

3. Oublier de faire vérifier la carrosserie
BMW et Mini sont parmi les rares marques qui couvrent encore pendant 12 ans, sans limites de kilométrage, les perforations dues à la corrosion. Combien de propriétaires savent que cette avantageuse protection pourrait disparaître en l’absence d’une preuve que le concessionnaire a examiné la carrosserie tous les deux ans ? Pourtant, une telle inspection figure bel et bien dans les conditions de la couverture anticorrosion des deux constructeurs affiliés.

4. Remiser un VÉ n’importe comment
Si un automobiliste n’utilise pas son véhicule électrique (VÉ) pendant un certain temps, il ne devrait peut-être pas le laisser simplement rôtir au soleil ou « dormir » dans le garage. Plusieurs constructeurs imposent des conditions quant à l’entretien de la batterie à haute tension, au maintien de la charge durant une période sans activité ou au remisage par température très chaude ou froide.

5. Négliger l’inspection de la batterie
Qui s’attend à devoir faire vérifier chaque année la batterie de traction de son VÉ ? C’est pourtant ce qu’exige clairement le manuel du propriétaire de la Nissan LEAF. Un tel examen chez le concessionnaire s’impose jusqu’à ce que la voiture atteigne l’âge de six ans. Un seul rendez-vous manqué pourrait signifier la fin de la garantie de 8 ans/160 000 km sur la batterie. Consolation : les deux premières inspections sont gratuites.

Le magasinage de véhicules a repris son cours partout au Québec, mais les restrictions liées à la COVID-19 imposent d’arriver chez le concessionnaire mieux préparé que jamais. Dans ce contexte, l’étude 2020 des garanties automobiles de CAA-Québec constitue un outil exclusif pour comparer les protections de tous les constructeurs d’un coup d’œil.

Source : CAA-QUÉBEC

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